C’est un billet qui se veut humoristique avant tout.
D’où vient notre calendrier?
Par « notre » j’entends l’occident dans son expression culturelle issue de l’héritage hélleno-chrétien.
Il vient du latin calendae, premier jour du mois chez les romains. Il désigne un système de division du temps en années, mois, semaines et jours. On dis qu’il est grégorien, du nom du pape Grégoire XIII qui l’a mis en place en 1582.
Il n’est pas parfait ni universel. Et ce n’est pas le but de ce billet. C’était juste une introduction et précision car il s’est imposé dans la majeure partie du monde pour les usages civils. Bien que de nombreux autres calendriers sont utilisés pour les usages religieux ou traditionnels.
C’est justement pour cette raison que je me pose la question suivante; pourquoi les occidentaux et les pratiquants d’arts martiaux plus particulièrement, et notamment des pratiquants d’arts japonais, souhaitent systématiquement la bonne année chinoise alors que l’inverse est beaucoup moins vrai?
Pourquoi ils ne souhaitent pas la bonne année japonaise?
En effet, le nouvel an japonais, oshōgatsu (お正月) ou ganjitsu (元日), est célébré depuis des siècles et a ses propres coutumes. C’est l’une des fêtes les plus importantes de l’année et qui dure plusieurs jours.
Autrefois, au même titre que le nouvel an chinois, coréen (seollal) et vietnamien (têt), il était basé sur le calendrier chinois et était fêté au début du printemps. Depuis 1873, le Japon fonctionne sur le système du calendrier grégorien et le premier janvier est devenu le jour officiel du Nouvel An au Japon.
Mais vu qu’au fond ça n’a pas vraiment d’importance, je souhaite à tous les pratiquants une bonne année sous le signe du singe du feu!