Un petit aparté sur une note légère. 😉
Naha, Shuri, Tomari, Okinawa, Fujian….tout le monde connait ses noms, ce sont les lieux d’origine du karaté.
Mais savez-vous que Naha c’est 39,24 km², qu’Okinawa c’est 2276 km² ?!
Okinawa est 16 fois plus petite que Taïwan et 166 fois plus petite que le Japon ! Qui lui-même est 25 fois plus petit que la Chine….alors c’est vraiment un miracle qu’un « système de combat » à mains nue à pu se développer et perdurer dans une bourgade pareille ?!
Un miracle, non. Si on se réfère à l’histoire d’Okinawa et son commerce intense avec les pays voisins et en se basant sur ton calcul de km², on arrive à beaucoup plus de superficie. Donc pour le « Naha-te », nom impropre car il faut prendre en compte tous les styles ayant eu le Fujian pour « base », c’est pour ça que j’utilise le nom de « Fukken-fû-tôde » et ses gardes d’escorte, ce n’est pas un miracle du tout, c’est même tout simple. Donc karate (fukken-fû-tôde) similaire en tous points avec les méthodes de SD, protection, gardes du corps… oui, mais loin, très lion de la sclérose du kaRaté moderne, qui n’est ni plus, ni moins, qu’un défilé du 14 juillet ! (ce n’est pas du tout une critique et encore moins une moquerie)
Si miracle, il y a, c’est pour le shuri-te, puisque jamais les « gouvernementaux » n’ont eu ni l’occasion, ni le besoin de mettre en application leur technique de combat.
Pour moi ce qui reste impressionnant c’est la diffusion de ces arts (et leurs dérivés) à l’échelle mondiale.
Hum….même si je suis d’accord avec ta définition de fukken-fû-tôde, pour le reste je le suis un peu moins.
Partout dans le monde, des échanges commerciaux ont fleuris et ce sont développés même pendant des périodes troubles. Les gardes d’escorte étaient nécessaires à chaque traversée, à chaque caravane. Mais pour ce défendre efficacement, ces professionnels utilisaient des armes. Et, restaient à la pointe de technologie pour se défaire d’éventuels pirates ou brigands en évitant de subir trop de dommage corporel.
Je suis bien d’accord avec toi, pour moi qui suis un peu décalé d’avec le kaRaté de France, fukken-fû-tôde, c’est nécessairement les armes avant le pied/poing, et dans mon dôjô, on fait plus d’armes que de pied/poing.
C’est d’ailleurs étonnant comme des styles « anciens » ou « archéologiques » se marient très bien avec les couteaux « wing chun ».