C’est la troisième fois que CDAM accueillait ACDS, représenté par Cyril Aubry, dans ses murs.
Comme à son habitude, Cyril est venu accompagné de quelques élèves instructeurs qui l’assistaient dans l’animation de ce deuxième module placé sous le signe du couteau. Le module pour lequel une vingtaine de participants ont répondu présent.
Le challenge était de proposer aux stagiaires, surtout à ceux ayant participé au premier FAB, de réviser les bases et de passer aux applications plus réalistes avec des exercices où ils pourraient tester, voir la réalité des choses. De trouver la réponse à leur interrogation principale : apprendre à réagir face à l’arme blanche nous place-t-il vraiment à l’abri de tout danger?
Révision
La meilleure façon de comprendre le danger d’une arme blanche passe par la compréhension de celle-ci. Nous avons donc revu le maniement rudimentaire du couteau. Consistant à s’habituer à sa tenue, son maniement, au changement de main, changement de garde. Puis nous sommes passés au travail des attaques principales ; les trois angles dans les variantes « marteau » et « pic à glace » (c’est marrant comment cette deuxième me renvoies à Sharone Stone ^^)
Complémentarité
Nous sommes vite passés du travail à deux – les changements de partenaires étaient très fréquents – à un travail de plus en plus libre. Où la vitesse des engagements était, de plus, en plus haute avec un mélange des attaques, d’angles et surtout de stratégie.
La deuxième partie de ces applications FAB a consisté à se prémunir d’une « arme » légale constituée d’un prospectus, ici un magazine de vente immobilière, pour pouvoir prendre un avantage. Car comme la précisé Cyril, les magazines, le papier est fabriqué à partir du bois et si on sait le rouler correctement, il redevient du bois (je tiens à préciser qu’il s’agissait d’un bon prospectus suisse avec un papier glacé et épais d’une cinquantaine de pages).
Recevoir des frappes sur sa main armée où sur la tête – voir une autre partie du corps – faisait vite comprendre l’utilité et l’avantage d’un tel ustensile !
Pour terminer, nous avons fait des assauts couteau contre couteau. Ce qui nous a permis de voir que nous avions trop confiance en nos capacités et que la seule chose qui pouvait éventuellement faire la différence, c’est la distance d’engagement.
Conclusion
Un très bon moment et une remise en place des idées préconçues. Rien que pour ça, ça valait le coup de participer.
Bref à faire et à refaire.
et ne croyez pas que c’était du bisounours attitude car les coups étaient vraiment bien portés!