Cela fait un moment que je n’ai pas jeuner alors que j’avais pour l’habitude de le faire deux fois par an. Pourquoi? Je ne s’en rien. En fait je crois que si…
La vie nous pousse à courir, à toujours penser à demain et à après-demain. On arrive plus ose oser, à souffler, à prendre le temps de décompresser. Pourtant on devrait. Je pense que prendre le courage de s’assoir et de laisser toute cette inertie d’activité ralentir, se calmer, se reposer puis de s’effacer est un acte de bravoure. Oui de bravoure tellement nous avons la pression sur nos épaules, travail, famille, école des enfants et projets personnels. On a oublié de prendre le temps de vivre. De savourer les instants merveilleux de silence, de la nature ou tout simple des enfants chahutants dans la maison.
Pour certains, ceux en tout cas qui à cause du confinement lié au coronavirus venu de Wuhan (je préfère parler du coronavirus vu que le COVID-19 n’est qu’un congloméra de toute les pathologies saisonnière et ne veut plus rien dire à part de nous effrayer par le nombre de décès) ont été confiné de force par le pouvoir en place démuni face à cette épidémie. Là, par force des choses, nous étions obligés de prendre notre temps si ce n’est notre mal en patience. Bien entendu ce confinement est à géométrie variable puisque les infrastructures de nos logements sont complètement inégales.
Je fais des partis des privilégiés qui vivent dans une petite commune à la campagne et je dispose d’une maison avec jardin et j’ai autour de moi d’innombrables moyen de me promener en pleine nature. J’ai pu donc prendre le temps, entre le télétravail certes, mais tout de même prendre le temps de savourer la vie en confinement. Entre les devoirs des enfants, les tâches ménagères, le télétravail et la vie en famille confiné 24h/24h nous avons tous trouvé nos repères et la météo nous a gâté d’un temps magnifique digne d’un mois de juin entre mi-mars à mi-mai avec juste quelques jours de grisailles.
Il m’en Faut peu Pour être Heureux, comme le chante Baloo dans le livre de jungle, et j’ai ressorti mon barbecue pour, tous les midis, faire doré des grillades, saucisses, merguez, poulets et autre filets mignons à volonté! Accompagné des apéros midi et soirs. Que voulez, je suis tendance épicurienne et j’adore ce qui est bon.
Mais qu’est-ce que ça a avoir avec un jeune, médirez vous? Attendez, attendez, j’y viens!
Presque 50 jours à faire des excès en tout genre, oui les jours de pluie ma femme mijotait de bons petits plats, m’en fait épanouir mon appétit comme un nénuphar au soleil. Bien entendu, je pratiqué des activité physiques en parallèle, des exercices structurels et isométriques issu de l’Aunkai, courses à pieds et marches rapides quotidiennes, complété le soirs avec une centaine de série de swing à la kettlebell de 16kg et de plusieurs halo (exercices à la kettlebell qu’on tiens à deux mains au niveau de sa tête et où on fait des tours autour) Du coup sur la balance, je tiens à le préciser car nos médias si promptes à nous laver les cerveaux nous ont annoncé que « Les Français ont pris en moyenne 2.5 kilos : les hommes (+2.7 kg) et les femmes (+2.3 kg). » moi je n’ai vu l’aiguille osciller entre 1kg5 et 2 kg. Mais je ne puis assurer si tout est lié à la surconsommation ou la prise de la masse musculaire voir à l’association des deux facteurs.
Quoiqu’il en suit et suite aux annonces du déconfinement progressif, j’ai décidé de faire un jeune ayant pour une fois le temps et aucune obligation de ne pas faire d’impasse. La chose annoncé à la famille je me suis donc lancé dans le jeune avec le sourire.
Je tiens à préciser que je n’ai pas fait d’entrée de jeune en réduisant mes quantités et mon alimentation, je ne l’avais jamais fait pour mes jeunes précédents. Et donc dès lundi matin j’ai commencé à apprécier ma matinée sans mes 4 mugs de café quotidien ni mes tartines jambons-beurre-fromage-salade-tomate.
Autre point important, depuis six semaines je suis une cure au chlorure du magnésium avec du Nigari que j’ai poursuivi pendant le jeune. Chose importante car il faut absolument évacuer les excès de sels soit par des lavements soit à l’aide du sel d’Epsom qui est un laxatif. Le Nigari ayant un effet laxatif également je l’ai conservé d’autant qu’il a une action antistress, qu’il permet l’augmentation de l’immunité et la stimulation de l’organisme. En période de pandémie ça se refuse pas!
Je vais pas m’amuser à détailler jour après jour les sensations et réactions corporelles, vous pouvez vous référer aux autres articles que j’ai écris dessus. Je me contenterais de juste préciser l’effet général. Parce ce jeune ci est de loin le meilleur que j’ai fait! D’ailleurs, si je le pouvais, la raison familiale m’en a empêché, j’aurais continué encore quelques jours de plus. La raison familiale est importante car après toutes ces semaines de confinement imposer ma volonté de ne pas manger inclue une exclusion de la sphère de partage des bons moments autour des repas et l’harmonie familiale en a endorment besoin pendant ces temps de stress et d’incertitudes.
J’ai donc fait un jeune hydrique de 135 heures soit à peu près 5 jours et demi. Sans descente alimentaire et après plusieurs semaines d’excès en tout genre.
Dès le premier jour la sensation de faim à disparue. Le corps à tout de suite senti le changement et s’est mis en mode « je me débrouille » par mes propres moyen. Il a en effet la capacité de switcher quand la disette arrive, c’était le lot de nos ancêtres et s’est inscrit dans nos gênes, d’être capable de puiser dans ses propres réserves quand la nourriture vient à manquer. Il s’attaque tout d’aborde aux cellules malades puis puise dans la mauvaise graisse pour se nourrir.
Aucune fatigue particulière ressentie, au contraire je débordais d’énergie et je faisais tous les jours entre 12 à 18 km en marche rapide avec mes série de kettlebell décris plus haut.
Pas de douleurs dans les lombaires comme les fois précédentes ni des maux de têtes. L’effet laxatif de Nigari ayant vidé quotidiennement mes intestins depuis 6 semaines à éviter aux toxines d’attaquer mon organisme. Du coup mes journées comme mes nuits étaient tranquilles. Ah, les nuits et surtout les rêves étaient intenses, profonds et très prenant. En effet lors d’un jeune il n’y a pas que le corps qui se purge. L’esprit également.
La semaine s’est écoulée comme une lettre à la poste et me voilà samedi fin de matinée à déguster un verre de jus de légumes facto-fermentés pour relancer mon estomac avant de pouvoir déjeuner en famille avec mon assiette de fruits frais. Car même si je n’ai pas fait de descente alimentaire, je veille systématiquement à faire une remise alimentaire qui est une étape primordiale pour ne pas gâcher tous ces jours de jeune.
Concrètement pour 5 jours de jeune je fais 2 jours de reprise alimentaire. Celle-ci sera différente des autres car à chaque fois j’écoute mes envies et fais confiance à mon instinct pour manger ce que mon corps à besoin.

Voilà, j’espère que ce petit retour sur mon jeune hydrique de 5 jours vous a parlé et vous à donné envie de vous lancer également dans cette aventure. Si c’est le cas n’hésitez pas à vous renseigner dessus. Il existe d’innombrables livres, tuto vidéo et plein de retour sur des blogs sur le sujet.
Ecoutez votre corps, respectez le et avant tout, faite vous du bien!