Atéwaza, ou l’art d’attaquer les points vitaux.
En regardant la vidéo posté par Jack sur son blog, je n’ai pu m’empêcher de repenser au livre de Robert Lasserre.
ATEMIS et JIU-JITSU, L’ART d’ATTAQUER LES POINTS VITAUX « Techniques secrètes de self-défense » (Editions JUDO Toulouse 1961)
« L’Atéwaza est l’art d’attaquer les points vitaux du corps humain au moyen de percussions, écrasements, pressions, pincements, torsions, dislocations, fractures. Les « armes » utilisé sont: le poing, la pointe des doigts, la tranchant de la main, le coude, la pointe du genou, le dessus du pied, les chevilles, le bol de pied, le talon, le tranchant du pied. Toutes les attaques de l’Atéwaza ont pour but la mise hors de combat de l’adversaire, par paralysie d’un membre, évanouissement ou synconpe mortelle. Ces techniques se divisent en deux groupes principaux; les Udé-Até et les Ashi-Até. » (p.18/19)
Le livre date, c’est vrai, les légendes urbaines entourant ce genre d’exploits également. Mais la lecture de ces vidéos nous montres l’étendue des possibilités des techniques anciennes.
Kiaï et Kuatsu, les techniques de réanimation.
Quoi qu’il en soit les anciens ne nous ont pas seulement enseigné comment frapper mais également comment réanimer quelqu’un suite à un coup.
Le deuxième livre de Robert Lasserre, bien que le premier dans l’odre des publications, est les »
TECHNIQUES SECRETES DE REANIMATION « Le livre du kiaï et des kuatsu » (Editions CIRON Série JUDO MANUEL PRATIQUE 1959)
« L’ensemble des systèmes de réflexothérapie groupés sous les termes de Kuatsu et Kiaï s’applique plus particulièrement aux méthodes utilisées en Judo pour porter remède aux cas divers, notamment aux syncopes, qui peuvent se présenter au cours de la pratique sur la tapis.
La plupart du temps, ceux qui exécutent ces méthodes ne les connaissent qu’assez vaguement dans leur technique d’application, et fort peu dans les différences qui les séparent et règlent leurs indications ou leurs contre-indications; on peut enfin dire que dans la grande majorité des cas l’ignorance est complète au sujet du processus mis en action.
La bonne volonté ne manque certes pas et quelques méthodes classiques de Kuatsu peuvent être apprises et exécutées avec succès, alors que les raisons et les causes échappent complètement à l’opérateur comme à son initiateur; dans ces conditions, comment s’étonner qu’un accident grave puisse un jour ou l’autre arriver? » (p.15)
Ce qui arriva bel et bien dans une salle parisienne courant juin 1954, ou la mort d’un professeur d’origine vietnamienne, entraîna le vote d’une loi exigeant la mise sous tutelle et la nécessité d’obtention d’un Diplôme d’Etat pour tout enseignement à titre professionnel, « garantissant » par celui-ci un enseignement « de qualité » et sous contrôle.
A méditer et à suivre…