Ah, les livres?!…Entre eux et moi ça a toujours été une passion et ça depuis mon enfance. Le choix de lecture est toujours un moment délicat. Que ce soit sur l’orientation du sujet où sur le profil voir la réputation de l’auteur. Mais quoiqu’il en soit, j’ai toujours lu avec mon cœur.
L’année 2009 fut sambucienne tant sur l’intérêt lié à ma pratique que sur le véritable coup de cœur quant à l’érudition et la plume de ce savant du 20è siècle.
La continuité fut donc toute naturelle, je viens d’ailleurs de tourner la dernière pages de son livre sur « Les deux sources de la médecine européenne« , un vrai régal.
Mais cette année 2010 qui va s’achever d’ici quelques heures s’est placé sous le signe guénonien.

« L’œuvre de René Guénon se présente comme une participation contemporaine à la Sagesse éternellement présente, elle est cohérente et se suffit à elle-même pour être comprise. »
Je ne souhaite pas créer des polémiques car d’après mes recherches sur le personnage et son œuvre, je me suis vite rendu compte que Guénon, on l’aime où on l’aime pas, point.
Quels que fussent ses dons intellectuels, il est difficile de croire qu’il ait pu parvenir seul ou juste avec l’aide de quelques livres à cette compréhension lumineuse du Vêdânta qu’il manifeste dès l’âge de vingt-trois ans, lors de ses premiers articles publiés sous le nom de Palingenius dans la Gnose. A moins d’aller chercher des explications fantastiques, il faut donc supposer une rencontre et un contact humains, une transmission orale et directe.
Moi, il me parle. Ses ouvrages m’interpellent et me font réfléchir. C’est une excellente gymnastique pour l’esprit!
Je n’ai lu que quelques uns de ses livres comme « La crise du monde moderne« , « Orient et Occident« , « Introduction générale à l’étude des doctrines hindous« , « Le règne de la Quantité » et « L’homme et son devenir selon le Vêdanta« . Mais je continuerais cette étude car il faut à la fois éduquer son corps autant que son esprit .
Voilà que l’horloge amène inexorablement l’aiguille vers ce moment fatidique qui nous fait changer, non d’époque mais d’année et qui réunit chacun d’entre nous soit dans une ambiance festive soit dans un moment de partage intime avec les membres de sa famille et avec ses proches.
Je vous souhaite en terminant, comme le faisait Avicenne avec ses clients, Princes ou porteurs d’eau, de vivre cent vingt ans!
Excellente année 2011 à tous.