« Cela est vrai : à quoi bon tant barguigner et tant tourner autour du pot ? Il faut savoir vitement le court ou le long d’une maladie ».
Molière, Monsieur de Pourceaugnac , I,5
Chercheur, fouineur ou tout simplement un béat curieux…telle en pourrait en être la question?!
Peu importe l’étiquette que vous me donnerez , je vais là où mon intérêt me guide. Parfois je pense apercevoir un éclaircissement sur certaines de mes interrogations, parfois j’y passe un bon moment de détente, des fois je lève les sourcils et des fois je souris au coin quitte à m’y tromper où à me faire désabuser.
Peu importe! J’y fourre mon nez et je regarde de plus près ce qu’il en retourne.
J’avais apprécié la série des Chroniques désabusées écrites par José Carmona sur son site shenjiying.com. Mais une décision lui étant propre à stoppé ses élucubrations en octobre 2009.
J’avais donc laissé à disposition des lecteurs curieux les liens pdf de ces pages controversées.
Les voici à votre bon vouloir.
- A propos des généalogies martiales
- Le Taiji moderne: de fondations en dérives
- Le carcan supérsticieux 1
- Le carcan supérsticieux 2
- De la difficulté à se faire entendre
- Juste une mise au point.
- La pseudo-tradition des arts martiaux chinois
Mais ce n’est pas tant les liens que je donne qui ont motivé ce post mais plutôt une récente lecture.
« J’ai repris et, je l’espère, améliorées les Chroniques désabusées que j’avais écrites à la va-vite entre 2007 et 2009. Compte tenu de certaines réactions de lecteurs à l’époque, je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas ici de critiquer les arts martiaux chinois ou le Taiji quan, disciplines hautement respectables que je pratique avec passion depuis une trentaine d’années. Une lecture un tant soit peu attentive de ces textes devrait permettre de comprendre que je n’y dénonce que la frénésie maniaque des hallucinés qui ont vu le « chi » et, plus généralement, les élucubrations de l’ésotérisme martial. Mon propos vise donc à examiner le grand malade de l’illusion énergétique et, éventuellement, à rire un bon coup de son monde virtuel. »
Voici donc la suite des aventures!
Les chroniques désabusées 1: À propos des généalogies martiales
Bonne lecture.
Salut Questeur !
je viens de parcourir ces chroniques désabusées,
c’est un peu virulent et je partage certains points de vues mais d’autres me semble devoir être nuancé.
Il est clair que nombre de petits malins profitent d’un décorum martial avec un langage « mystico gélatineux » ( Merci TaichiPower ;-)).
Une expert et à forriori un Maître se doit de montrer par a+b de la pertinence de sa méthode. Si on préfère se leurrer , il n’y a pas de soucis, mais arrêtons de se raconter des salades, c’est peut être cela qui est le plus irritant, une auto persuasion permanente de ce qui n’est pas , et là même une argumentation et un étayage de faits n’y fera rien !
a suivre.
T.
Va mignon! 😉
Il est vrai que le ton employé par José Carmona donne des avis souvent très tranché. Personellement pointer du doigt cet miroir aux alouettes que sont les prétendus pouvoirs mystico-ésotéro-énérgétique guerriers, noyés dans des généalogies sans fin servant juste à justifier une filiation plus que douteuse d’un prétendu maître de la mort qui tue ne me choque pas.
Et José C., pour avoir assez bourlingué peut défendre certainement ses propos. Moi je sais que des maîtres d’exceptions existent. Ils sont certes rares mais systématiquement humble.
A plus spiral-san.
Son avis est certes très tranché, mais il faut avouer que ce qu’il décrit sur les explications mystico-magiques me semble bien correspondre à ce qui se passe au moins à HK, probablement également en Chine, et ce pas uniquement dans les arts martiaux…
Très saine lecture que ces chroniques et elles me rappellent celles de M.Plée. En ce qui me concerne je ne connais les arts internes chinois que par ce qu’en j’en est vue où lu et par la pratique que j’ai eu avec certains lors des stages d’Aunkai notamment. Je suis d’accord avec M. Carmona sur plusieurs points, sa critique est surement légitime au vue de son cursus. Et j’aime que l’on nous rappelle l’héritage que nous avons perdu de nos grand guerriers européens. Perdu je le pensais, car apparemment toi et ce M. avez découvert certaines pratiques et c’est tant mieux.
De tout cela j’en retire surtout qu’il est facile de s’illusionner et de se cacher derrière une pratique interne que certains disent même non violente. Bon on pratique des arts martiaux quand même, et la violence a sa signification! Au moins en pratiquant des styles externes (tel le pankido ou le kyokushinkaï) il est difficile de s’illusionner. J’aime aussi lorsqu’il parle que les styles les plus efficaces sont ceux qui ont le moins de posture et de formes (out comme en aunkai ^^).
A bientot !
Pierre
Je viens de relire l’interview de Vuong Tek Meng à propos du Yi quan, dans lequel il parle des six coordinations.
« Il n’y a pas si longtemps, les anciens Maîtres de Taïchi, Pakua et Hsing I maîtrisaient bien les coordinations car ils pratiquaient les postures sur place. »