L’Inde a une tradition de la culture physique qui remonte au moins à 6000 ans. Et à en surprendre quelques uns celle ci ne se résume pas qu’à la pratique de Hatha Yoga हठयोग (Ce terme signifie entraînement par l’exercice physique ). Depuis longtemps, les guerriers et les lutteurs indiens ont conçus de nombreuses méthodes de formation et d’exercices corporels via des équipements inhabituels, pour accroître leur force, l’endurance et la souplesse et tenter de d’accéder à un état supra-humain.
Dès le début du XIIè siècle on trouve des descriptions détaillées de l’alimentation, de formation et de style de vie de ces pratiquants. C’est apparemment, la domination britannique qui à lancé une période de déclin de cette culture du physique, et de la santé en général parmi la population indienne. Et la remplacé par l’idée du sport avec les divers disciples la représentant.
Il est intéressant de voir le parallèle entre les gros morceau de bois et les différents exercices de Suburi et autres pratiqués avec bâton dans les traditions japonaises et autres, Takeda S. s’entrainait à balancer des buches (d’après Y. Sagawa) – peut-être pas en jonglant, c’est ce qui a donné l’idée du renforcement à Sagawa comme base à sa compréhension de l’aiki.

Dans les gymnases de la Grèce antique, on se servait de (lourdes) plaques de pierre (marbre?) pour les exercices de renforcement du tronc.

En Perse le Zoorkhaneh est quasi similaire.
Ce type d’exercices physiques est aussi utilisé dans certaines branches du soufisme iranien mais sans les mils et autres poids, et même comme ça c’est épuisant…Plus exactement il s’agit des mêmes mouvements sans poids…fabuleux travail de tonicité musculaire, tendineuse et des fascias.
Le principes et les exercices furent repris bien vite par les puissances occidentales et adaptés à nos mentalités.
« Le Swinging a été découverte il y a des siècles, mais l’art n’est pas largement connu aujourd’hui. Les Massues de Swinging peuvent aider à augmenter la gamme du mouvement dans vos épaules, coudes et poignets. La gamme du mouvement et l’efficacité sont encore augmentés dès que vous gagnez la précision. Ensemble, ces trois éléments de la formation bénéficieront même l’athlète le plus fortement habile et conditionné. »
L’oscillation des massues est provenue de l’Inde, développée par des soldats comme méthode d’améliorer la force, l’agilité, l’équilibre et les capacités physiques. Pendant l’annexion de l’Inde, les officiers britanniques étaient témoin des mouvements gracieux des guerriers et les ont noté, ‘sans compter la grande recommandation de la simplicité, la pratique de club indien possède la propriété essentielle d’augmenter la poitrine et d’exercer chaque muscle du corps.’
En 1914, le manuel de la formation physique de l’armée des États-Unis a remarqué, ‘l’effet de ces exercices, une fois exécuté avec les massues légères, est principalement neural, par conséquent ils sont des facteurs primaires dans le développement de la grâce, coordination et rythme… ils tendent (rendre) souples les muscles et (articuler) les épaules et… les bras et les poignets…’
Mais revenons donc aux exercices traditionnels indien. Je vous propose ci-dessous dont découvrir les principaux.
Joris (Heavy Clubs)
Nals (Stone poids)

Sumtola (Indian Barbells)
Mudgals (Indian Clubs)
Mallakhamb
Quelques liens intéressants pour compléter l’éventail des méthodes et beaucoup de photos.
Un blog plein de photos.
L’encyclopédie de la culture physique indienne
Entraînement aux clubs indiens
The Secret World of Indian Clubs
Très intéressant ! Est ce que tu peux m’en dire plus sur les entrainements au bâton des japonais ? ou du moins de la photo ?
Eric à traduit un article de Hiden (janvier 2007) qui traite de l’exécution des tanren dans les Koryu Bujutsu.
Super ! Merci :))