La méthode Hida ou « la voie du centre sacré ».
Les ouvrages de H. Hida ont attiré l’attention du public avant et au début de la IIe guerre Mondiale, ils ont été laissés dans l’oubli durant la période d’après guerre au Japon. Très peu de personnes s’y sont intéressées.
Ce fut un sujet bien à la mode il y a quelques années. « Cette méthode a suscité l’intérêt de nombreux maîtres d’arts martiaux qui cherchent à améliorer la pratique de leur discipline » (K.Tokitsu)
Il ne s’agit pas d’une méthode d’art martial, mais d’une méthode qui touche au fondement de l’activité physique. Hida à étudié systématiquement toutes les méthodes de l’époque, se rapportant à l’anatomie, à la physiologie et à collectionné tous les ouvrages sur la médecine et sur l’exercice physique. En pratiquant chaque exercice afin de le sentir par son propre corps. Il n’est donc pas hasardeux d’avancer qu’il à étudié également les méthodes en vogue à cette époque au pays du soleil levant.
Je n’ai pas la prétention de me mettre au niveau des maîtres, mais juste de préciser pourquoi je suis intrigué par cette méthode.
1° Ne nécessite pas beaucoup de temps ce qui permet d’en assurer la régularité
2° Le temps nécessaire pour cette série d’exercices est de quelques minutes seulement. Il suffit de s’exercer une ou deux fois par jour
3° On peut s’y exercer debout, sans déplacement, n’importe quand, n’importe où
4° On à pas besoin de matériel
5° Possède des principes fondamentaux communs avec d’autres pratiques
6° Permet un travail individuel
7° Recherche une efficacité dans la vie courante
8° Ces exercices s’appliquent quels que soient le sexe et l’âge
9° Elle ressemble à la méthode Aunkaï….
En attendant un éventuel livre à son propos dans la langue de Molière , j’ai tenté de m’en faire une idée plus précise , car la démarche de Hida m’intrigue beaucoup.
« Cette voie n’est pas la mienne, ce n’est pas ma nouvelle méthode, les maîtres du passé ont déjà largement tout dit sur le sujet. Mais ce que j’ai fait, c’est simplement de détailler d’avantage, et aussi en même temps de populariser cet enseignement, ce savoir. De plus, j’ai expérimenté sur moi-même directement chaque exercice, et pour cela, en regardant en arrière, je ne peux pas m’empêcher d’éprouver un peu de fierté » (H.Hida)
La methode Hida en tant que telle n’a rien d’extraordinaire ni de magique. par contre, les principes de cette méthode sont fondamentaux. On peut retrouver les memes principes dans d’autres pratiques. Ceux qui pratiquent ainsi développeront les mêmes capacités que ces maîtres. Et ceux qui se concentrent sur les techniques de combat ne pourront jamais parvenir a un tel niveau, et le temps passer a pratiquer le combat et les techniques de combat sera autant de temps perdu dans la pratique des principes fondamentaux.
« Les athlètes sportifs de haut niveau ne sont pas toujours en bonne santé et ils meurent parfois bien jeunes. A quoi ce phénomène est-il dû ? Je ne parle pas de ceux qui négligent leur hygiène de vie. Il arrive que même ceux qui s’entraînent avec sérieux et mènent une vie saine aient des problèmes de santé. C’est principalement parce que leur méthode d’entraînement manque d’un renforcement du centre du corps et que la ligne centrale n’est pas actualisée dans leur corps. Ce qui produit chez eux un déséquilibre entre les organes internes et aussi une disproportion entre des forces partielles et la force du centre de corps et leur fait subir des chocs trop importants. Autrement dit, dans beaucoup de cas, la méthode d’entraînement ne renforce pas le plus important : la force du centre du corps, ce qui provoque des déséquilibres énergétiques. On cherche à fortifier le dérisoire en négligeant l’essentiel. Si l’on sollicite un effort important dans cet état, les organes, les viscères et aussi l’encéphale subissent des effets négatifs.
La posture correctement formée par les forces du bas du ventre et celles de l’arrière du bassin permet de protéger le système nerveux et tous les organes. Mes organes internes et mes viscères sont protégés des vibrations négatives comme si elles étaient protégées par un tonneau sacré en acier. C’est pourquoi, quelle que soit la violence avec laquelle je m’entraîne dans le dojo, ma respiration est calme comme si je ne respirais pas et ma vision reste claire et large. Il est intéressant de noter qu’il ne se produit aucun changement dans mon rythme cardiaque. Somme toute, en employant la véritable force centrale, les notions d’excès et surmenage disparaissent… […] L’excès et le surmenage ne sont pas des questions de degré et de quantité de la force employée, mais une question d’équilibre entre le centre et le reste du corps. Si la force centrale est supérieure à celle des autres, il n’y a plus de problème… « . (H.HIDA)
Pas de transmission
Un point à remarquer est qu’il n’existe pas de continuité dans la transmission de la méthode HIDA, c’est-à-dire que si certains peuvent peut-être prétendre avoir été élève de HIDA, personne n’a reçu l’autorisation de représenter sa méthode qu’il n’a jamais souhaité institutionnaliser. La plupart des professeurs ont reconstitué la méthode à partir de ses écrits. C’est pour cela qu’il est nécessaire de pratiquer et de trouver par soi-même les clés qui font la différence.
» Vous pouvez examiner la méthode scientifiquement en tant qu’observateur. Dans ce cas, vous ne pouvez pas l’appliquer avec votre corps car ce type de pratique physique implique la pratique d’une personne dans sa totalité ; c’est ce que montre si clairement H. Hida. Si vous dites : « je suis moi-même, je ne changerai pas et j’étudie ce qui me plaît », je pense que vous vous trompez dès le départ. Car ce que vous pensez étudier et apprendre n’est que la carapace vide d’une méthode. C’est comme si vous n’aviez rien compris après avoir lu ce que dit H. Hida. J’écris ceci car cette démarche semble plus facile dans la culture japonaise que dans les cultures européennes. C’est précisément un problème que je rencontre avec mes élèves français. Il me semble parfois qu’ils pratiquent les arts martiaux sans vouloir changer leur manière d’être. S’ils changeaient, leur ego serait-il bouleversé ? L’ego est-il si rigidement construit, si fragile qu’il ne peut pas subir un changement ? Implicitement, pour eux, c’est l’extérieur qu’il faut changer, non pas eux-mêmes. Cependant, je suis persuadé que le budo est la voie du changement de soi . « …(K.Tokitsu)
« J’ai atteint, moi aussi, à l’âge de 66 ans, un état qui se confond avec un principe universel. … Cette capacité a été amorcée chaque jour par une dizaine de secondes d’exercice pour remplir de force le centre sacré. Je goûte chaque jour une vitalité fraîche de pleine jeunesse, avec des muscles remplis d’énergie, devant ce fait, je n’ai qu’à me féliciter de l’efficacité de cette méthode. On peut dire que je suis prétentieux, ou que je suis simplement conscient de mon état. Mais en fait, dans le vide profond, rien n’est important… Je n’ai maintenant plus rien à rechercher dans la vie car j’ai atteint à un profond vide où je me trouve en face du Dieu… Ainsi j’ai la certitude d’avoir atteint à l’ultime étape de la recherche de la voie centrale. La véritable existence est celle du Dieu devant lequel toutes les valeurs humaines et sociales disparaissent. « . … (HIDA Harumichi)
Fortement attiré par la personalité de H. Hida, Mr Ryôji Onzô, directeur de maison d’édition Sôjin sha, a fait des recherches sur la vie de H. Hida et les documents qu’il avait publiés. Il a réussi à rééditer en 1980 肥田式強健術 Hidashiki kyoukennjutsu dont la première édition date de 1936.
Encouragé par la réussite discrète de cette publication, Ryôji Onzô publie progressivement les autres ouvrages que j’ai cités plus haut. Toutefois on sait que H. Hida a écrits plusieurs autres textes non publiés..
« J’ai publié en 1993 un ouvrage 武道の方法序説 Budô no houhou josetsu aux Editions Sôjin sha. Connaissant l’intérêt que je portais à la méthode Hida, R. Onzô, en guise de remerciement, m’a offert tous les ouvrages de H. Hida qu’il avait publiés, plus une centaine de photos personnelles de celui-ci qui lui ont été léguées par la famille Hida avec l’autorisation de les utiliser pour publication. Je pense reprendre un jour dans un ouvrage la partie essentielle de ces documents avec ces photos. » (K.Tokitsu)
En 1982, la première personne qui m’a communiqué la méthode Hida est maître K. Tsuboï, fondateur de Kiryû hô, méthode du courant du ki. J’ignore comment il l’avait apprise, mais c’est sans importance, puisque j’ai acquis une base qui a déclenché en moi une étincelle. Depuis la rencontre avec K. Tsuboï, j’ai eu l’occasion de travailler et faire des échanges au Japon avec plusieurs autres maîtres d’arts martiaux qui s’intéressaient à cette méthode. Au cours de ces échanges, un de mes amis, Tôru Suzuki, maître de Shôrinji kenpô, m’a offert en 1983 肥田式強健術 Hidashiki kyoukennjutsu et nous avons travaillé ensemble. La lecture de cet ouvrage épais m’a bien aidé. Cependant ma préoccupation n’était pas d’apprendre et d’approfondir uniquement la méthode Hida. Comme j’ai explicité dans les textes que j’ai publiés il y a plus de 10 ans, j’étais à la recherche de ma propre méthode. La méthode Hida, bien qu’elle soit très précieuse, était une parmi celles que j’étudiais.
La plupart des japonais qui pratiquent et enseignent la méthode Hida aujourd’hui le font à partir d’une redécouverte d’après 1980 et non de la continuité d’un enseignement ininterrompu. L’enseignement de méthode Hida n’a été continué dans un système d’école comme on a tendance à se l’imaginer.
H. Hida lui-même était un total autodidacte, ce qui n’enlève absolument rien à la valeur de sa méthode, au contraire, c’est parce qu’il était autodidacte qu’il a pu former cette méthode. Je dirai que si nous ne sommes pas capable de porter le poids de nous former nous-mêmes, donc d’être partiellement autodidactes, nous ne pourrons jamais comprendre la méthode Hida. Il nous faut expérimenter ce qu’il a expérimenté lui-même. Il est impossible de goûter le fruit de sa recherche dans un cadre d’une école fermée. D’ailleurs H. Hida était fermement opposé à institutionnaliser son enseignement. Le problème est qu’aujourd’hui, cette méthode solitaire risque de devenir l’objet d’un enseignement systématique. Dire qui détient la vérité ou l’autorité sur l’enseignement de cette méthode est dénué de sens. Si vous ne pouvez pas refaire par vous-même l’expérience du fondateur il n’est pas possible d’accéder au niveau qu’il a atteint.
Pour moi, la lecture de ses différents ouvrages permet d’approcher la pratique de sa méthode et surtout de comprendre ce qu’il ressentait et ce qu’il pensait en la construisant.
En ce qui me concerne, j’ai étudié intensément cette méthode et en ai appris les éléments essentiels. Cependant, je ne la pratique plus sous la forme indiquée par H. Hida car elle ne me convient pas totalement.
J’ai constaté avec plusieurs de mes condisciples les points suivants.
Parmi ceux qui pratiquent cette méthode très sérieusement apparaissent souvent deux symptômes négatifs.
1- La forte cambrure provoquée par la position d’exercice, qui comprime le point meimon (porte de la vie en acuponcture) provoque des douleurs dorsales à la base des lombaires,
2- La forte pression au bas ventre provoque quelquefois des hernies.
Ces symptômes ont été constatés chez un grand nombre de personnes.
Le second symptôme est vraisemblablement dû à une mise en tension résultant d’une maladresse dans l’application pratique de la méthode. Par contre la compression du meimon résulte directement de la posture prescrite dans la méthode. Lorsqu’on voit des photos de H. Hida on constate que sa morphologie est particulière, on peut se demander si cette particularité est innée ou si elle a été formée par l’application de la méthode. Je me demande dans quelle mesure ces postures sont généralisables à n’importe quelle morphologie ou si des adaptations sont nécessaires. Je pense que cette méthode touche à quelque chose d’essentiel et je continue à l’étudier avec une forte mise en garde sur ces deux points.
Conclusion:
Comme le dit H. Hida sa méthode n’est pas uniquement une méthode de santé ; c’est une méthode qui vise à approcher une forme de sainteté dans l’existence humaine et un dépassement des capacités ordinaires. C’est une forme d’exercice ascétique qui concerne tous les aspects de la vie et la valeur et le poids des exercices reposent sur ce que l’on en fait soi-même. Telle qu’il la concevait, la méthode déborde largement la mise en œuvre de kata et demande l’investissement total d’une vie, c’est pourquoi H. Hida était réticent à l’enseigner.
Un témoignage de jch Ven 22 Aoû 2008 21:44
bonjour,
Je pratique la méthode H.HIDA DEPUIS 15 ANS les 10 mouvements de base + les 2 fondamentaux et les2 respiration au sol .Cette méthode de santé m’a permis de ne pas être opéré d’une valve cardiaque ..Pratiquant de kataté depuis 37 ans je n’ai pas été plus loin dans les possibilités de cette méthode,mais je continue
jour après jour.
JCH
Les différentes sources de cet article:
La majorité du texte provient du site de Kenji Tokitsu. Les photos proviennent de hidashiki
D’un blog très intéressant, le munndialarts.
Des divers discussions sur le forum de Kwoon Info
Il semblerais que le lien sur les écris de K.Tokitsu soit compromis:
Oups ! Petit problème… Ce lien semble brisé. (le lien vers le site est rétablit)
Voici donc un autre lien sur la 1ère partie du texte sur Hida.
L’intégralité de l’article en PDF.
Bonjour,
Très intéressant votre site.
Pour la méthode Hida le seul site en français que j’ai pu trouvé est celui ci :
http://hidashiki.free.fr/les_katas_027.htm
Merci pour la lecture.
Les photos de Hida proviennent du site de hidashiki, comme précisé à la fin de l’article.
Un projet de livre au sujet de la méthode du centre sacré à été annoncé y’a plusieurs années déjà par Kenji Tokitsu mais il n’y a toujours rien de concret.
Bonjour, j’ai découvert avec intérêt votre blog sur le travail et l’art de vivre de H Hida. Il se trouve que je suis dans cette démarche depuis longtemps maintenant ou chaque mouvement de corps et de vie peut être une instropection, une analyse, un ressenti, un art de vivre. Je suis une autodidacte incurable pour tout. Mais j’ai bien l’intention de démontrer au concernés, athlètes et artistes, la méthode corporelle, que je développe depuis 15 ans. Vous reprenez sur un long paragraphe les mêmes façons de voir et travailler le corps que moi même. Lorsque vous parlez de la force du centre, je parle de la force du ventre. J’ai pris soin récemment d’enlever toute forme verbale du sens spirituel profond qu’abrite mon travail qui développe autant la puissance que le vide. Mais si l’on veut atteindre le commun de notre monde, mieux vaut recentrer des paroles rassurantes et reconniassables sans se croire plus compétent ou dessus de je sais pas qui parcequ’on a des connaissances spirituelles ou hors nome de notre société, bien au contraire. Deplus, je suis une passionnée du fonctionnement humain, je veux donc vivre avec eux, toujours plus curieuse d’apprendre et de découvrir leur univers et leur fragilité. Je veux donc rester sur terre, le temps que j’y ai droit. Ce qui ne m’epêche pas d’aider par je dirai, une spiriutalité sensitive. Mais toute technique peut être scientifisée. C’est la raison pour laquelle, j’analyse tout,avec mes propres acquis relatifs et mes recherches du jour. Pour reprendre un paragraphe de ma méthode, je peux y passer la nuit sans la voir. En réalité, à l’âge de 29 ans, j’en ai 43, j’ai reçu en un éclair un don, celui de ressentir la lumière, en plein centre de gravité en ligne sur la L3. Ce truc indescriptible m’égaya et guida mon corps pendant deux ans. Comme je suis danseuse pro au préalable, je n’ai jamais aussi bien dansé qu’à cette période. Mes forces musculaires ont décuplé dans une légerté ou le juste équilibre éclairait chacun de mes pas. Cela a aussi soigné mes lombaires, toujours en me laissant guider par cette boule d’énergie. Je n’en parle plus aujourd’hui à part exception comme à vous en ce moment car je sais que vous pouvez me croire sans tomber dans le farfelu. Et j’estime avoir suffisamment de conniassance sur mon propre travail pour éclipser ce détail qui peut faire peur. Pendant les années qui s’en est suivi, j’ai été parasité par les courants extérieurs de ma vie. Mais chez moi, sans m’en rendre compte, je travaillais et développais quelques chose sans savoir que j’étais en train de construire une méthode à partir du centre de gravité et de la charnière sacro. Je le faisais pour moi, pour me relaxer et me sentir bien. Ce n’est qu’en découvrant, il y a 4 ans, son aspect profondément spirituelle que j’ai compris. Comme ceux qui ont connu l’éveil, je suis obsédée par l’éveil du corps, suite au bonheur que j’ai connu pendant deux ans. Je suis une femme, comme tout le monde, pleinne d’ego, avec son histoire. Mais lorsqu’il s’agit de mon travail, celui dit disparait. Il n’y a pas de joie à donner la force ou le soulagement, il n’y a donc pas de déception. Je considère de toute façon ,malgré mon travail qui a soif de reconnaissance que ce n’est pas moi qui donne mais bien Dieu et le sens de la vie qui s’y rattache. Voilà, si mon témoignage vous a interéssé, je serai heureuse de discuter avec vous afin de pouvoir échanger sur nos connaissances. Bien à vous. Evelyne Ruth
Merci pour le retour et pour votre témoignage.
Je suis en vacances à la neige alors je vous propose d’y revenir d’ici quelques jour.
Belle journée
Votre témoignage est profondément intéressant. En effet , « l’éveil » est une chose, l’éveil de la matière, dans le sens du travail de Sri Aurobindo, Mère et Satprem en est une autre. Intéressante cette approche de Maître Hida, ouvre un champ de recherche à explorer simultanément dans la voie supramental du yoga intégral de Sri Aurobindo et aussi des corrélations avec U. G krishnamurti.
« Seule corps peut connaître Dieu totalement ». Satprem, Carnet d’une apocalypse.
Bonjour Evelyne, votre expérience est très intéressante et je suis très intéresser par votre travail car je cherche à renforcer le hara. Je ne sais pas encore la véritable raison de ma recherche, mais il semble que c’est d’ordre spirituel. J’aurais aimé pratiquer la méthode Hida, mais il ne semble rien y avoir sur le sujet à part un pdf. Ce qui m’intéresse dans cette pratique, en plus de pouvoir renforcer le hara et ce que cela développe, c’est le fait de ne pas passer des heures à pratiquer.
Je pratique des mouvements énergétiques enseignés par Carlos Castaneda qui m’ont donné accès à des expériences très particulières, mais je pratiquais à cette époque énormément (avec des groupes et seul) en plus du Kung Fu et du Taï Chi (Investissement de temps et d’argent trop important). Aujourd’hui, vivant en Ardèche, je n’ai plus l’argent pour m’investir autant.
Je sens que mon énergie interne se développe quand je pratique, mais je reste dans le flou et ne sais pas ce qu’il se passe réellement. Cela me gêne assez. Je recherche quelque chose de particulier, cela tourne autour des textes de Castaneda (disons plutôt des dires de son benefactor Don Juan). Et le travail sur le hara semble se présenter dans ma recherche, car c’est le centre du corps et pour moi le centre de ma conscience, l’idée étant de pouvoir quitter ce monde consciemment, j’imagine à partir de centre dans lequel j’aurais accumuler toute mon énergie. Je ne sais pas ce que cela vaut?
Pouvez-vous me dire ce que vous en pensez? Cela a t’il un sens avec le travail que vous effectuez? Serait-il possible d’entreprendre ce travail seul?
Au plaisir de vous lire.
Elios
Bonjour,Evelyne tres interresse par la methode hida mais n’ayant aucun support,j’aurais voulu connaitre votre cas personnel eb ce qui concerne votre pratique.Les mouvements que vous pratiquiez pendant cette periode.En attendant votre reponse avec impatience.Amicalement Frederic
A reblogué ceci sur Qi gong Shiatsu.
comment se procurer les 10 fondamentaux de la méthode et les 2 mouvements de base.
hi, I am so happy to met you. I have been extremely interested in Hida’s work. I have been unable to find an English translation of his work. I once found a version, ordered it and it arrived in Russian. lol I even had it scanned in to a pdf and tried to find translate software for Russian but failed.
If you happen to know where I can get an English version of his work, please email me at Michael.wallace8888@gmail.com. Thank you so much.
mike
A reblogué ceci sur Hanatsunotachi.
Bonjour à tous, cela fait plaisir de voir des adeptes se pencher sur cette méthode qui, comme son nom l’indique, doit conduire à des résultats bien tangibles aussi bien dans l’expression de la force sans effort que dans la manière d’être, de percevoir le monde et donc de vivre. J’enseigne également cette méthode puisée chez Kenji TOKITSU en 1989. Bien amicalement.
Alain MONFOURNY
Bonjour, très intéressé par la méthode Hida, j’aimerais savoir comment me procurer les 10 mouvements de base +les 2 fondamentaux et les 2 respirations au sol