« Le jeûne purifie, il s’agit d’un moyen supérieur de nettoyage. Son action bénéfique s’exerce sur les trois plans de l’individu : le physique, le psychique et le spirituel. Le jeûne est un repos digestif, nerveux, endocrinien, cardio-vasculaire, circulatoire et respiratoire. L’énergie de réserve est mobilisée pour drainer, éliminer les déchets de l’organisme, se débarrasser des cellules défectueuses et anormales, brûler les calories excédentaires accumulées sous forme de graisses de réserve » (Encyclopédie de l’alimentation saine », R. Haussin)
Je me suis lancé dans l’expérience de mon premier jeûne en septembre dernier. C’était une expérience intéressante à tout point de vue. Tant psychologique, balayer la peur de ne pas manger pendant plus d’un jour que physique avec une purification du système digestif.
Suite à cette expérience je me suis dit qu’il faudrait réitérer l’expérience voir d’instaurer un rythme annuel de plusieurs petits jeûnes étalés dans l’année. J’essayais donc de me motiver à cette idée en espérant sincèrement de ne pas me laisser happer par la vie quotidienne en m’éloignant de ses souvenirs. Le hasard faisant – toujours – bien les choses, un ami m’a téléphoné fin novembre pour savoir si ça me disait de faire un jeûne, en même temps que lui. Comme ça nous pourrions nous motiver et échanger au quotidien sur son évolution. Une date a été choisie et me voilà repartir dans cette aventure.
Deuxième essai
Comme la fois précédente je me suis fixé un objectif des cinq jours ouvrés. Soit de dimanche soir à samedi matin. Ce qui en tout fait six nuits et cinq journées complètes. Au-delà les choses deviennent compliquées pour le milieu familial et professionnel.
Encore une fois je n’ai pas procédé à la journée préparatoire, cette fois-ci à cause des deux stages que j’animais dans le weekend mais je n’ai pas pris de digestif dimanche soir comme la fois précédente pour me donner du courage. Je savais où j’allais et j’avais moins d’appréhensions.
Je me suis fait tout de même sermonné par mon épouse et un ou deux collègues du travail sur la bêtise de faire un jeûne en hiver. Bien entendu, aucun d’entre eux n’avait jamais fait ne saurait une journée de jeûne, même en été, de toute leur vie. Et vu que je suis quelqu’un qui ne fait qu’à sa tête (sic) j’en ai tenu cure.
Des différences avec la première fois?
Comme pour la première dès lundi soir j’ai ressentis quelques maux de tête qui se sont reproduit le lendemain dans la journée. A partir de mercredi je commençais à avoir des douleurs dans la nuque et dans le bas des lombaires. Chose qui m’avait donné du mal à m’endormir le mercredi soir malgré un bain chaud et plusieurs étirements.
Cette fois encore je n’ai pas procédé aux lavements, pourtant bien conseillé mais j’ai pris du sulfate de magnésium le jeudi matin pour m’aider à me purger un peu.
Ça, c’était pour les côtés désagréables! Du côté des choses positives, l’absence du sentiment de la faim était effective dès la première journée. Et à aucun moment l’envie ou le besoin de manger ne s’est manifesté.
La semaine à filé comme une lettre à la poste. La seule digression que j’ai faite, c’était m’autoriser des tisanes le soir à partir du mercredi car il faisait très froid et j’étais un peu gelé.
Et les résultats alors?
A la différence de septembre, j’ai pris la peine de suivre cette fois-ci la reprise alimentaire qui est importante. Et même le lendemain du premier jour de reprise alimentaire j’ai perdu du poids.
« N’importe quel sot pet jeûner, seul le sage sait terminer convenablement un jeûne » Georges Bernard Shaw.
Côté balance j’ai affiché au total 6kg700 en moins. Bien entendu les deux tiers de cette perte de poids vont revenir progressivement. Mais ce n’est pas la raison principale pour laquelle j’ai commencé à faire le jeûne car mon but est la régulation de mon alimentation et surtout de ma gourmandise.
Alors à suivre.
Ceux qui aimeraient aller plus loin, je leur conseille le livre de H.M.Shelton « Le jeûne »
Le jeûne est un de ces besoins, au même titre que l’air, la lumière, la nourriture, l’activité, le repos… Le Dr Shelton expose comment le rétablissement d’un organisme malade est accompli par l’opération des mêmes forces et processus qui ont donné naissance à l’organisme et l’ont amené à se développer. Le jeûne, en tant que repos physiologique, permet à la force vitale de remettre en ordre les tissus altérés et les fonctions perturbées et, partant, de revenir à une meilleure santé.
Il est avant tout important de se mettre au goût du jour?.le jeûne comme vous dites est une introduction
très bel article pour témoigner de votre expérience; je me permets de vous emprunter les photos pour un article qui sort demain, merci