La règle des trois


Les adeptes de bushcraft et de la survie dans la nature connaissent tous la règle des 3 inventée par Ron Hood.  Elle fut reprise et complétée par d’autres instructeurs en survie.

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Loin d’avoir des compétences dans ce domaine, je voudrais juste livrer à ceux qui ne sont pas habitués à ces notions, les trois points suivants :

  • On peut survivre 3 min sans respirer ;
  • On peut survivre 3 jours sans boire ;
  • On peut survivre 3 semaines sans manger ;

Boire et manger. Deux fondamentaux martelés par nos parents, par la société dès notre plus jeune âge. Les uns par habitude culturelle et l’envie de faire le bien et l’autre par soucis mercantile.

Il n’empêche, l’éducation à bon dos et il est difficile pour beaucoup de personnes, d’imaginer sauter deux repas d’affiler.

Ceux qui découvrent les pages de ce blog, pourront lire les articles sur le jeûne. Ceux qui ne connaissent rien en survie dans la nature, s’instruiront sur les pages trouvables via les hyperliens.

A tous, j’aimerais poser une question; arrivez-vous à voir les perspectives que cette règle des trois pourrait induire dans votre vie ? Dans votre façon de concevoir les choses ?

Bien entendu, ma pensée n’est pas de l’ordre survivaliste mais plus de l’ordre sociologique et pas que. 😉

Si certains lecteurs se sentent âme à prendre la plume et à répondre à cette question, j’ouvrirais les colonnes de mon blog à ceux ou celles dont l’argumentation a été la plus pertinente.

6 commentaires sur « La règle des trois »

  1. Qu’est ce que tu entends par sociologique?
    Ne pas manger pendant quelques semaines pour permettre à d’autres de le faire et régler la faim dans le monde?
    Se priver de nourriture ou d’eau pour soutenir ceux qui n’y ont pas accès…par compassion?…
    Le domaine de la survie est bien spécial et beaucoup s’y entraînent pour se préparer au pire (guerre nucléaire ou bactériologique, pandémie….)
    A mon sens ceux- ci sont surtout des alarmistes. Pour les autres, qui font ça pour le « Fun », je dirais que c’est une activité comme une autre.
    Si on y regarde de prêt, les pratiquants d’arts martiaux aussi s’entraînent pour se préparer à une hypothétique confrontation au pire…quelque part….
    Bruno.

  2. Bonjour. je n’ai pas réfléchi à ce que ça implique, il faut que j’y pense quelques jours… en attendant une hypothétique illumination une simple remarque pour les lecteurs de votre blog : le survivalisme aujourd’hui c’est un effort pour être un peu plus autonome et responsable de sa famille voire de ses voisins (l’état ne peut pas tout et tout le temps) , prévenir les petits pépins ( avoir de l’eau si bouchons sur la route…), les moyens pépins (coupure d’eau d’électricité) les plus gros (risques majeurs : tremblement de terre etc…) et être être moins dépendant si possible (potager etc…). Ce n’est pas attendre la fin du monde dans son abri anti-atomique. Alors pas de honte à être survivaliste 🙂 Ça va même bien avec la pratique d’un art martial comme le souligne « Salerno ».

    1. Bonjour, et merci pour votre participation.
      Je ne me moque pas des gears du bushcraft et autres survivalistes – je leurs préfère le terme d’adeptes de survie dans la nature – tout en reconnaissant le côté ludique et la nécessité d’être autonome face à une éventuelle défaillance technologique. Et je parcours régulièrement les différents blogues traitant de ces sujets. Si j’avais plus du temps, je participerais bien volontiers à un stage.
      A bientôt

      1. Bonjour. J’avais bien perçu votre intérêt le sujet (sinon vous ne nous proposeriez pas d’y réfléchir), je soulignais juste que le sens avait glissé (grâce au travail de Volwest notamment) et qu’on pouvait maintenant se déclarer inspiré par survivalisme sans honte, c’est même bien à mon avis pour faire passer les idées de responsabilité et autonomie autour de soi. Pour les conséquence à tirer de la règle des 3 à part essayer de vivre dans un endroit où l’air n’est pas trop pollué et avoir quelques réserves d’au potable chez soi, ne pas hésiter à sauter un repas quand on sent qu’on n’a pas faim… se nourrir de quelques fruits certains jours…je ne vois pas plus loin que ça pour le moment au niveau personnel 🙂 On pourrait remettre en cause l’organisation de notre société fondée sur les 3 repas par jour obligatoires le grand gaspillage et le culte de notre estomac, mais comme ce culte est répandu dans toutes les sociétés modernes…Et au passage merci pour votre site, les pratiquants d’aujourd’hui ont bien de la chance de disposer de tous ces éléments pour s’orienter dans leur quête personnelle ! Cordialement

  3. ReBonsoir !

    Un peu dans la continuité du message laissé tout à l’heure au sujet de la course à pied, il faudrait surtout rappeler qu’une bonne condition de vie est indispensable pour vivre ou survivre: donc pour éviter les maladies qui nous détruisent par notre mode de vie trop sédentaire ou pour faire face à une situation exceptionnelle (il semblerait que certaines victimes du « 11-9 » n’aient tout simplement pas eu la force de descendre les étages).

    A+

    Eric

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